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Thomas Mason, 1 savoir-faire et 3 visages

Publié le18/03/22
13 m

La qualité des étoffes du Royaume-Uni est connue de tous. Historiquement, on y trouve une concentration exceptionnelle de maisons tisserandes emblématiques.

Chez Atelier Particulier, nous avons déjà pris la plume pour vous conter l’histoire de certaines d’entre elles : Huddersfield, Abraham Moon, Liberty of London, Johnstons of Elgin etc.

Aujourd’hui, nous vous présentons un nouveau nom.

Il s’agit d’un atelier tisserand fondé en 1796, qui a vu son savoir-faire s’entremêler à la vie de 3 grands personnages de l’Histoire.

Voici Thomas Mason, l’un des tisseurs les plus innovants et reconnus de sa génération.

Un tisseur décoré

Le 18 juillet 1919, le pilote de chasse britannique Edward Corringham ‘’Mick’’ Mannock est décoré à titre posthume de la Victoria Cross.

Cette distinction militaire suprême de l’armée britannique et du Commonwealth consacre le courage et les 61 batailles aériennes remportées par le pilote lors de la 1ère guerre mondiale.

Par la même occasion, cette récompense célèbre et met en lumière les savoir-faire qui ont habillé et protégé ceux qui se sont battus pour leur pays. Et notamment un certain… Thomas Mason.

Historiquement, Thomas Mason était connu pour la finesse de ses étoffes. La guerre a poussé l’atelier à changer son fusil d’épaule (c’est le cas de le dire !). Les popelines traditionnelles ont ainsi laissé place à des armures de coton imperméables, résistantes à l’abrasion et au feu. Une petite révolution que peu de pays pouvaient réaliser à l’époque.

Cette qualité rare, ce sont les pilotes qui en ont le plus profité. D’ici à penser que la prestigieuse Maison anglaise a joué un rôle dans les victoires de Edward Corringham Mannock, il n’y a qu’un pas !

Le 1er influenceur anglais

Après cette triste période, Thomas Mason continue son irrésistible ascension. Déjà apprécié pour l’élégance de ses tissus lors de l’époque victorienne, la Maison prend une autre dimension par la suite dans la mode anglaise.

Dès 1936, les tissus de la Maison sont présents dans les rues les plus iconiques de la capitale anglaise : Savile Row et Jermyn Street.

Ceux qui portent du Thomas Mason donne le "LA" du style vestimentaire anglais. Et la tête de proue de ce mouvement se trouve être le Duc de Windsor.

Véritable arbitre du bon goût et de l’élégance aristocratique, cet "influenceur" royal de l’entre-deux guerres ne rate pas une occasion de "placer" les tissus pour chemises de Thomas Mason.

Mais comment l’atelier de Thomas Mason est parvenu, en moins de 30 ans, à protéger les pilotes du feu puis à sublimer les grands élégants de la capitale ?

Ce tour de force s’explique par une mentalité « made in Thomas Mason » : l’art tisserand est un savoir-faire vivant, qui doit s’inspirer de l’expertise et des traditions passées pour accompagner le futur.

La prochaine histoire en est un bon exemple.

L'un des plus beaux Oxford du monde ?

Le troisième grand visage qui a marqué l’histoire et le savoir-faire de Thomas Mason n’est pas anglais. Cette fois, il est américain. Il s’agit de John Fitzgerald Kennedy.

Tout commence avec le tissu dit « Oxford ». Ce dernier aurait été inventé par un drapier écossais immigré en Angleterre. Il s’agit d’une matière avec un grain caractéristique que l’on obtient en croisant un fil de chaine blanc et un fil de trame coloré.

Pour commercialiser cette découverte, il crée une série de tissus qui portent le nom des deux plus grandes universités britanniques : Cambridge et Oxford.

Jugé trop « casual » par l’aristocratie anglaise, le tissu Oxford est en majorité porté par les étudiants et joueurs de polo.

Certains tisserands anglais le délaisseront, mais pas la Maison Thomas Mason - qui voit dans cette étoffe un grand potentiel.

Fort de son expertise, l’atelier développe de nombreux coloris, rayures et épaisseurs d’Oxford. L’idée était de créer un tissu résistant, confortable et polyvalent, tout en restant élégant.

Son obstination a payé puisqu’après la 1ère guerre mondiale le tissu, Oxford s’exporte outre-Atlantique.

Par la suite, l’Oxford de Thomas Mason est utilisé par les grands chemisiers américains des années 30 (comme Brooks Brothers et Gant) pour créer l’iconique chemise Oxford.

Avec le temps, l’Oxford de Thomas Mason s’est tellement attaché au nom du président américain que la Maison décidera de renommer sa gamme d’Oxford : Kennedy.

Quand le savoir-faire de la matière et l’icône ne font plus qu’un.

226 ans plus tard

De nos jours, l’institution Thomas Mason est toujours en vie.

Au tournant des Années 90, dans un contexte économique difficile, le savoir-faire de Thomas Mason passe sous pavillon italien, après avoir été racheté et sauvé par le tisserand Albini.

Avec cette acquisition, Albini préserve le savoir-faire historique et s’approprie la bibliothèque d’archives de la Maison.

On y retrouve notamment des centaines de tissus Oxford, dont nous nous sommes inspirés lors de la création de notre propre motif d’Oxford…

La suite, au prochain épisode !

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