On ne le présente plus : le coton représente aujourd’hui ¼ de la production mondiale de fibres et est absolument partout ! On lui reconnaît ses remarquables qualités d’absorption et d’isolation, même si sa plante, du genre des Gossypium, requiert un entretien soigné.
On considère que la longueur de la fibre de coton est synonyme de qualité. Dans ce milieu-là, c’est le Gossypium barbadense qui s’impose comme la variété de choix, alors qu’il ne représente seulement que 5 % de la production mondiale. Plus la fibre est allongée, plus la douceur et la durabilité ont de chances d’être au rendez-vous sur la pièce finale. Si une bonne matière première reste indispensable, souvenez-vous que sans les savoir-faire adaptés, même la fine fleur du coton ne donnera rien !
De la cordillère des Andes à l’Orient, en passant par les Indes, passons en revue 6 des types de coton les plus réputés au monde.
Connu pour son utilisation dans les tissus pour chemises, le Giza a commencé à être exploité autour de 1820 sur le territoire égyptien et soudanais. En comptant sur l’évolution de ses technologies d’irrigation, l’Égypte a su développer ses cultures et ses savoir-faire pour en faire un coton prisé dans le monde entier. L’appellation Giza 45 se hisse parmi les cotons les plus prestigieux grâce à l’emplacement de ses cultures, dans une zone très fertile non-loin du Nil. Son toucher se rapproche du cachemire et sa résistance lui vaut une renommée d’excellence.
Le coton Sea Island tient son appellation des îles du même nom au sud-est des États-Unis, où il était auparavant cultivé. Outre sa qualité supérieure mondialement reconnue, ce coton a joué un grand rôle dans l’histoire de l’industrie cotonnière des États-Unis jusqu’à la fin de la guerre de Sécession. Le coton Sea Island jouissait d’une grande réputation au début du XIXe siècle, si bien qu’il était utilisé pour confectionner les foulards de la reine Victoria.
Le coton Sea Island s’est, par la suite, vu ravagé par le charançon cotonnier, une espèce invasive qui a poussé la variété au bord de l’éradication. Il est désormais cultivé dans des îles des Caraïbes et n’est réservé qu’à une étroite sélection de grandes maisons, compte tenu de la longueur exceptionnelle de ses fibres et de leur brillance.
Le Suvin naît d’un croisement entre la variété indienne Sujata et le coton Sea Island, en 1971. Il est surnommé le « Roi de Cotons » pour sa haute qualité et la souplesse de ses fibres, le rendant très simple à filer et résistant à travers les usages. Il est encore cultivé en Inde, dans la région de Tamil Nadu, et se place parmi les plus luxueux du monde.
Le coton Pima, domestiqué depuis 4200 av. J.-C., est récolté à la main. Il jouit d’une excellente réputation du fait de ses conditions de culture parfaites, au nord du Pérou. Aux abords des Andes péruviennes, les journées longues et ensoleillées se marient à la mousson de novembre à avril, permettant d’abreuver le coton tout en lui laissant le temps de croître.
Le coton Tangüis prend son nom de Fermín Tangüis, scientifique Portoricain ayant croisé plusieurs variétés de graines de coton dans l’objectif de faire face à une épidémie végétale au Pérou, à la fin du XIXe siècle. Sa découverte a permis au pays de relancer son industrie cotonnière à ses heures les plus sombres. Son filage et sa teinture sont réputés plus faciles, en plus d’une durabilité accrue.
Cultivé au sud et sud-ouest des États-Unis, le Supima (mot-valise comprenant superior et Pima) est une appellation protégée de coton de qualité supérieure. Seulement 1 % du coton Pima est, par ailleurs, labellisé Supima. C’est une organisation non-gouvernementale qui s’occupe désormais d’attribuer et de protéger l’appellation, tant elle est prisée pour ses Extra Long Staples (ou fibres extra-longues).
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