Aujourd’hui icône du vestiaire occidental, le pantalon en jean nous rappelle aussitôt le vêtement de travail américain, le cow-boy texan et l’American Way of Life. Et, pourtant, c’est au Japon que votre ami, puriste du denim, vous emmènera pour trouver les meilleures toiles de jean.
L’étoffe japonaise est, entre autres, associée au fameux tissu dit « selvedge », résultant de l’utilisation de machines à tisser à navette, qui confectionnent un rendu durable. Mais elles ont une limite, elles sont moins rapides que leurs cousines plus récentes. Découvrons comment le Japon a mis tout le monde d’accord sur la conception de toile denim de haute qualité avec 5 dates clés.
Les Japonais baignent dans la culture américaine depuis la fin de la 2nde Guerre Mondiale. Après la sortie de La Fureur de Vivre en 1955, James Dean inspire la jeunesse japonaise par son esprit rebelle et ses jeans Lee. La sortie de ce film rencontre le momentum d’une croissance japonaise a deux chiffres qui contribue à l’augmentation du pouvoir d’achat de la population dont la frénésie de consommation s’emballe rapidement.
Dans ce contexte, les JO de Tokyo sonnent le vrai départ du phénomène Taiyōzoku, sorte de contre-culture rebelle s’emparant du symbole du jean pour contester l’ordre établi.
Après 8 tests sans succès, la manufacture de denim Kurabo parvient à produire la première toile selvedge au Japon : KD-8. Un point d’ancrage monumental de l’histoire du denim japonais puisque ce tissu devient la marque de fabrique du pays.
C’est dans ce quartier textile de la préfecture d’Okayama que la première toile de jean japonaise a vu le jour. Néanmoins, les productions sont petites et nécessitent plus de moyens : l’industrie n’est encore qu’à l’état d’embryon.
Avec un savoir-faire du coton remontant au XVIIe siècle, à l’ère d’Edo, les producteurs de jeans s’accordent enfin pour développer l’industrie en tissant eux-mêmes toutes leurs toiles.
Encore aujourd’hui, Kojima reste l’épicentre de la culture du denim japonais.
Studio d’Artisan mène Denime, Evisu, Fullcount et Warehouse, 4 autres marques japonaises, dans le projet de faire revivre la toile brute. Ils créent, au travers de cette démarche, la culture du denimhead et posent les bases de notre vision du denim japonais.
Ce nom vous dira forcément quelque chose puisque Momotaro Jeans représente le savoir-faire du jean japonais. Leur slogan « Made by hand, without compromise » est à la hauteur de leur exigence en termes de qualité. L’atelier voit naturellement le jour à Kojima et connaît, depuis, un succès retentissant.
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