Cette semaine, tournons-nous vers ce savoir-faire de près de 5 000 ans, dont les bases ont été posées très tôt dans l’Histoire.

Lorsque l’on mentionne la verrerie, on pense immédiatement à cette gestuelle, si propre au métier de verrier. À mesure que sa technicité et son raffinement évoluaient, le travail du verre s’est montré digne de se hisser parmi les métiers d’arts.

Mettons ce savoir-faire ancestral à l’honneur en découvrant, ensemble, 7 mots de la verrerie.

L’une des principales étapes de confection du verre. L’ébauchage donne au verre sa structure, son galbe. Pour ce faire, l’artisan s’appuie sur des compas en fer lorsque le verre est encore très chaud (environ 800 °C).

Étape de confection qui consiste au renforcement du verre par le biais d’un changement de température rapide, généralement à l’aide de ventilateurs haute pression ou d’un bain froid.

Utilisée lors de l’étape d’ébauchage, la mailloche se présente sous la forme d’un réceptacle en bois creusé visant à accueillir le verre encore chaud. La mailloche permet de centrer le verre en lui donnant sa forme.

Outil en acier ou en fer creux emblématique du verrier, la canne permet le soufflage du verre. L’artisan l’utilise en soufflant dans le verre situé à l’extrémité de la canne, tout en la tournant. À l’image d’une grande partie des outils du verrier, elle n’a pratiquement pas évolué depuis la naissance de la verrerie.

Outil servant à l’artisan verrier pour confectionner le pied d’un verre. Composé de deux pans en bois fruitier pouvant se refermer, elle enferme la partie basse du verre en son sein en laissant passer sa jambe.

Un verre dit « malfin » présente des imperfections, volontaires ou non. Il est moins solide qu’un verre proprement affiné puisque qu’il n’est pas homogène dans sa structure.

Verre malfin qui présente des bulles, résultant d’une fusion imparfaite. D’abord rejeté, car signe de mauvais travail du verre, il est devenu recherché pour la beauté de ses défauts et son caractère unique.