Qui n’a pas déjà porté un polo piqué ?
De Uniqlo à Lacoste, toutes les marques proposent leur interprétation de cette pièce iconique. Il faut dire que le polo est - avec le T-shirt - la pièce essentielle de tout vestiaire masculin l’été.
Avec l’équipe, on a donc décidé de s’attaquer à un monument.
Prêt(e) à nous suivre dans cette aventure ?
La renaissance du polo piqué
Au fil des années, le polo est passé du statut de pièce raffinée à celui de « goodie » pour les grandes écoles, les associations et les CE entreprises.
On lui a progressivement ôté tous les attributs d’une belle pièce de savoir-faire. Comme la précision de la coupe, la qualité de la matière ou les finitions.
Aujourd’hui, on peut même dire que le polo piqué a atteint le statut peu enviable de produit « consommable » voire « jetable ».
On n’est d’ailleurs pas les seuls à le penser.
Dans le questionnaire auquel certains d’entre vous ont répondu, sur 2.000 participants, vous êtes près de 70% à rechercher activement un polo digne de ce nom :
- Qui bouloche peu
- Dont les couleurs ne partent pas après 5 lavages
- Bien coupé
- Et avec un col qui ne bouge pas
Face à ce retour sans ambiguïté, on a décidé de tout reprendre de 0.
Sélection de la matière, coupe, boutons, finitions… on a créé notre polo en nous inspirant de ce qui a fait le succès originel de la pièce : son confort, sa solidité et sa légèreté.
Et, comme les standards de qualité du savoir-faire piqué n’ont jamais été aussi bas, on a pris pour fil rouge le cahier des charges de la chemise.
Notre but ? Vous donner envie de le porter aujourd’hui, demain et dans 10 ans.
Voici le résultat.
Un savoir-faire qui pique !
Né sur les terrains de tennis, le polo piqué est une pièce du quotidien - que l’on a tous déjà portée. Depuis 100 ans, le polo n’a pas tellement bougé.
Stylistiquement, le polo est rassurant. C’est facile à porter et à associer. C’est un réel point fort.
À cela, il faut ajouter le confort.
Pensée pour les sportifs, c’est une pièce géniale pour se sentir libre de ses mouvements.
Du coup, quand vous vous retrouvez le matin devant votre armoire, le polo est souvent une solution simple et efficace.
Quelle que soit la pièce qui habille vos jambes (jeans, chino, short…), vous savez que le résultat est au rendez-vous.
Oui mais voilà : chez Atelier Particulier, on a quand même une gêne. Quelle est la place du savoir-faire, dans tout cela ?
Difficile de l’apercevoir tant la qualité du polo piqué a chuté ces 30 dernières années.
Pourtant, ce savoir-faire existe bien, dans la matière comme dans la confection.
Alors comme souvent, c’est par la matière que l’on a commencé.
Comment faisait-on avant ?
Pour notre Polo Piqué, on a démarré notre voyage par la recherche du bon fil.
La première étape a consisté à analyser quelles matières étaient utilisées par les grands confectionneurs de polos il y a 50 ans (grosso modo, avant que la fast-fashion ne dégrade la qualité).
La matière-reine de l’époque, c’est le coton !
Léger, souple et solide, il est difficile de faire plus pratique, polyvalent et accessible.
La seule interrogation, c’est la qualité. Sur les photos d’archives ou sur les étiquettes de composition des polos piqués de l’époque, il n’y a pas beaucoup d’informations sur le type de coton utilisé.
Le défi réside donc dans le choix de la qualité de coton.
Il y a coton ET coton
Bien sûr, on vous le donne en mille : tous les cotons ne se valent pas. Si vous nous suivez depuis quelques temps, on vous en a déjà parlé sur nos dernières sorties. Le Polo Tricot et la Serviette Coton notamment.
Ceux que l’on trouve un peu partout - et notamment sur les polos piqués que l’on souhaite à tout prix oublier - sont produits selon le principe de « la quantité avant la qualité ».
Les fibres sont très courtes, manquent de douceur et cassent facilement. Résultat : la matière ne tient pas ses promesses.
Au final, la fleur de coton, c’est un peu comme le raisin dans le vin. Certains cépages ont des propriétés bien meilleures que d’autres.
Le coton que l’on a choisi est l’un de ces cépages. Il s’agit même d’une des références et il nous vient des États-Unis. C’est le coton Supima®
Le Coton Supima®, c’est la spécialité des États-Unis. On y cultive, entre la Californie et le Texas, le cépage qui y donne vie : le coton Pima.
Le coton Pima est une variété de coton qui a pour particularité de posséder des fibres 30 à 40% plus longues qu’un coton classique.
Comme pour une laine, la longueur est gage de bonne santé de la fibre. Et donc de solidité et de douceur.
Quand on creuse un peu plus, on trouve dans la famille Pima une qualité encore meilleure : le Superior Pima, souvent appelé Supima®. Des fibres extra-longues et fines qui sont sélectionnées sur 1 fleur de Pima sur 100. C’est lui que l’on a choisi.
Avec ce fil de coton, on savait que l’on pourrait créer un polo piqué :
- Léger et respirant – et c’est primordial l’été
- Confortable – grâce à la longueur des fibres du coton Supima®, le piqué sera souple. On respecte donc son ADN sportif !
- Facile à entretenir – le coton Supima® bouloche beaucoup moins qu’un coton classique
Enfin, dernier (et rare) critère : la douceur.
C’est notre petite touche perso. Sur le polo piqué traditionnel, même de bonne qualité, le point piqué rend la main légèrement « rugueuse ». Or, ce n’est pas ce que l’on préfère.
Pour contrer ce problème, notre tissu a été lavé à plusieurs reprises. La sensation obtenue est bien plus douce et agréable à porter que ce que vous connaissiez par ailleurs.
Une fois cette matière en main, il nous fallait trouver le bon atelier pour la travailler.
Pour cela, on s’est rendu au Portugal, dans un atelier spécialiste de la maille. Grâce à eux, on a pu élever les standards de qualité que l’on avait en tête.
Pour y arriver, on s’est donc inspiré d’un autre savoir-faire. Plus formel cette fois : la chemise.
Un polo pensé comme une chemise
Le piqué, c’est un point de maille qui alterne les tensions de fils pour créer une armure aussi solide que respirante.
Cette définition, elle n’est pas de nous, mais de notre atelier.
Un atelier portugais, déniché à quelques encablures de Porto. Ce dernier a été fondé en 1980 et a 2 grandes spécialités : le jersey (pour le t-shirt notamment) et la maille (dont la technique du piqué).
On a tout de suite accroché avec les dirigeants et leur équipe.
En plus, notre atelier a une approche pédagogique du savoir-faire. Ils aiment transmettre et démocratiser. Dans un secteur aussi technique, avec autant d’étapes et de machines que celui de la maille, c’est essentiel.
C’est grâce à cette pédagogie que l’on a pu se concentrer sur les finitions-clefs de notre Polo Piqué.
Voici, point après point, ce que l’on a sélectionné pour vous.
1 – Un col qui reste à sa place
Sur une chemise, rien ne compte plus que le col. C’est le cœur du produit.
On pense que cela ne devrait pas être différent sur le polo.
Notre parti pris ? Oust, le col souple qui ne tient pas en place. Et bonjour au col « façon chemise ».
Celui de notre Polo Piqué sera donc semi-rigide.
Cette rigidité, on l’obtient en ajoutant un thermocollant entre les 2 parties du col. Ainsi, le col reste toujours en place, même si vous êtes très actif. Comme sur une chemise.
La forme est dite « française ». C’est un col classique qui s’accorde avec tous les styles.
Dernier détail (qui n’en est pas un), une surpiqure de 5 points au cm termine de renforcer le col. 5 points, c’est assez élevé, mais ça apporte un gros gain de rigidité au piqué.
2 – Une VRAIE boutonnière
Sur ce point, on est assez extrémiste. Une boutonnière de qualité repose sur 2 critères : la matière du bouton et le système de fixation.
Pour la matière, on a fait simple. On a pris de la nacre, comme sur nos chemises favorites.
On l’aime parce qu’on la trouve plus authentique.
La nacre ne reflète pas la lumière comme un simple plastique, elle s’irise. Le rendu est beaucoup plus élégant.
Quant à la fixation, on a demandé à notre atelier ce qu’il avait de plus solide. Ils nous ont donc parlé des machines Ascolite.
Si vous ne connaissez pas – et c’est tout à fait normal – les machines Ascolite sont normalement utilisées pour les boutonnières des chemises formelles et des manteaux. Elles permettent de thermosouder le bouton en plus de le coudre. Ce qui renforce considérablement son maintien.
3 – 2 ribs qui ne bougeront pas
Les ribs, c’est une finition importante du polo piqué. Sur les manches, ils ont pour rôle de terminer la couture. C’est plus propre et cela solidifie l’ensemble.
Le nôtre sera en point tricot 1/1. Traduction, c’est un point bien serré, qui garde toute son élasticité dans la largeur. Le rib s’adapte donc à la morphologie du bras, sans être moulant.
Le parfait compromis entre fit et confort, en somme.
4 – 2 finitions pensées pour le confort
Quand on développe une nouvelle pièce, il nous tient à cœur de respecter ses origines. Le polo piqué étant inspiré de l’univers du sport, on se devait donc de conserver les éléments qui en font un vêtement ultra-confortable.
Si la technique de maille confère au tissu beaucoup de légèreté, on a aussi opté pour des coutures spécifiques. 3 points au cm. Contre 5 pour le col. C’est subtil, mais donne tout de même plus de souplesse au polo.
Quant à la taille, elle sera terminée par un ourlet et une fente. Esthétiquement, ça nous rappelle l’hirondelle de renfort d’une chemise classique, tout en apportant une aisance supplémentaire quand vous êtes en mouvement.
À présent, vous devez vous poser une question. Comment on porte ce polo piqué ?
Le nouveau pilier de votre vestiaire
On vous le disait plus tôt, le polo piqué est par essence intemporel. On aime le porter sans prise de tête.
De la coupe légèrement ajustée à la sélection des coloris, on s’est assuré de pouvoir marier notre Polo Piqué avec toutes les pièces de votre dressing.
La preuve.
Vous connaissez toute l’histoire de notre Polo Piqué Coton Supima®.
On a hâte de vous voir le porter cet été pendant vos vacances. Vous allez voir, vous ne pourrez plus vous en passer.
On vous donne rendez-vous jeudi à 10h pour le lancement en précommande du Polo Piqué.
N’hésitez pas à nous contacter par mail ([email protected]) ou sur nos réseaux sociaux pour toute question,
À jeudi,
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Fulbert, Benjamin & l’équipe AP
Dénicheurs de savoir-faire