Nous sommes ravis de pouvoir aujourd’hui vous présenter une pièce qui nous tient particulièrement à coeur.
D’un côté, c’est parce qu’elle sent bon l’été, les couchers de soleil sur la plage, la crème solaire et les mojitos. Mais ce qu’on aime surtout dans cette pièce, c’est qu’elle se démarque vraiment du reste. Elle semble cocher toutes les cases : esthétique, confortable, durable et intemporelle.
Sans plus attendre : parlons de la création de l’espadrille de votre été.
Avant chaque création, avant même de faire les premiers croquis, on se pose toujours la même question : pourquoi cette pièce ?
(Le « Why » comme nos amis anglophones aiment dire)
Cette question, en apparence toute simple, a le mérite de résoudre de nombreux nœuds. Avec elle, vous menez les bonnes réflexions :
• Comment créer quelque chose de différent ?
• Pour qui devez-vous créer cette pièce ?
• Comment doit-on utiliser cette pièce ?
• Avec qui voulons-nous la créer ?
Bref, autant de questions qui permettent à la fin de répondre à une seule interrogation : pourquoi cette pièce ?
Pour celle-ci, on a rapidement trouvé la réponse. On souhaitait créer une pièce estivale, très confortable, vraiment robuste (pour tenir plus d’un été) et avec une belle Histoire (avec un grand H).
À ce moment de la création, on commence à dresser la check-list de notre espadrille de rêve. Et il s’avère que pour remplir notre objectif, une grande partie du travail passe par la sélection de la matière.
Pour notre cahier des charges, une matière digne de ce nom est naturelle, texturée et précieuse. Autant dire que, pour notre Espadrille en Lin & Coton, on a trouvé la perle rare.
À l’origine, une espadrille, c’est une semelle en jute et une toile de coton. Point final.
Cette simplicité est à la fois charmante et terriblement décevante. L’espadrille est très souvent inconfortable et pas vraiment durable, on se retrouve même fréquemment à jeter sa paire achetée au début de l’été, lorsque celui-ci prend fin.
Au moment de se pencher sur le sujet, avant même de trouver l’atelier, on a travaillé sur la sélection de la matière. On avait en tête de trouver une matière naturelle (donc sans synthétique), qui soit très solide, tout en étant légère. Et qui possède ce je ne sais quoi que l’on aime dénicher. Un trait de caractère particulier. Un peu comme celle-ci :
Du grain, de la texture, de l'aspérité. Appellez cela comme vous voulez. Toujours est-il que ce tissu, vous ne le trouverez pas partout !
Notre bonheur, nous l’avons trouvé chez Manufacture Métis, un atelier de tissage français créé en 2016 par Cédric Plumey. Passionné de savoir-faire, il a rapatrié et réparé des machines textiles des 4 coins de l'Hexagone.
D’abord passé par une Maison de luxe, Cédric apprend le métier en autodidacte. À l’aide d’ouvrages spécialisés, il découvre les dessous du savoir-faire tisserand puis se jette à l’eau. Il rachète un premier métier à tisser, qu’il restaure entièrement, puis un second, jusqu’à posséder tout un équipement d’atelier, aujourd’hui très complet.
Pourquoi racheter des vieux métiers ?
À ses yeux, les vieilles machines apportent une densité et une irrégularité de texture au tissu que l’on ne peut retrouver sur des machines plus modernes. Il en a fait son cheval de bataille.
À l’aide de ses véritables reliques mécaniques, Cédric crée des tissus très texturés. Chacune de ses étoffes a une main que l’on ne retrouve pas ailleurs : c’est le charme de l’ancien. En quelques années donc, Cédric a réussi à faire revivre un savoir-faire quasi-perdu en France.
Toutes ses étoffes sont confectionnées à partir de fibres 100% naturelles. Et c’est le cas du tissu que l’on a sélectionné. Une étoffe 55% lin français (certifié Masters of Linen) et 45% coton biologique.
Déclinée en 5 coloris, nous avons choisi cette matière pour sa légèreté - 270g/m2 – et son aspect chiné très original. En outre, bien que très souple, la toile est extrêmement robuste. Elle nous semblait idéale pour résister aux frottements (entre sable, rochers, sentiers et chemins pavés : cette particularité n’est pas de trop pour une espadrille).
Comme vous le voyez sur la photo ci-dessus, le tissu a un très beau maintien. Pour arriver à ce résultat, nous avons doublé notre espadrille avec une étoffe en coton et des renforts en cuir sur toute la partie intérieure.
On vous le montre en image, ce sera surement plus clair.
Pour créer notre espadrille, on s’est rendu en Espagne, à quelques kilomètres de la frontière du Pays Basque français. Ce détail est important, car il met en lumière une histoire de transmission de savoir-faire peu commune : celle des hirondelles espagnoles.
Petite minute historique.
L'espadrille moderne existe en Espagne depuis le 13ème siècle. Mais c'est à la fin du 18ème que cette dernière prend un tournant. À cette époque, le Pays Basque est la référence européenne de l'espadrille. Manquant de main d'œuvre, la région fait appel à des saisonniers espagnols, principalement des femmes.
Surnommées les "hirondelles", les jeunes femmes rentrent en Espagne à la fin de l'été... suivies par de nombreux Basques qui ne rentreront jamais au pays.
Progressivement, les Français expatriés développent le savoir-faire en Espagne. Jusqu'à devenir l'une des références modernes de cet artisanat.
Notre atelier est l’un de ses descendants.
Fondé dans les années 70, cet atelier familial confectionne des espadrilles de façon traditionnelle. La semelle est entièrement cousue main et chaque finition est sélectionnée pour démentir la mauvaise réputation de l’espadrille bon marché.
Voici un aperçu de 3 finitions qui incarnent le savoir-faire de l’atelier.
Plus nobles, ces empiècements en cuir protègent et rendent l’espadrille plus confortable. Ils ajoutent une épaisseur supplémentaire bienvenue sur les parties sensibles du pieds : les talons notamment.
Cousue très proprement, on vous évite également le défaut n°1 de l’espadrille : le contact répété au talon avec la semelle en corde. Vous nous remercierez dans quelques semaines, vous verrez !
Dans une espadrille classique, la semelle en corde est la partie la plus fragile. En contact direct avec le sol, le frottement répété nuit à la durabilité globale de la pièce.
Pour gagner en robustesse, la semelle est vulcanisée en gomme pour éviter l’usure du jute. Plus élégante et solide, cette finition change totalement la facette de notre espadrille.
D’ailleurs, on s’est amusé à créer des semelles différentes entre le modèle homme et femme. Alors, un coup de cœur ?
À gauche la semelle femme et celle pour homme à droite.
Finition simple en apparence, elle n’en est pas moins très importante. Il n’y a rien de plus inconfortable que les espadrilles sans différence de forme en fonction du pied. Ici, vous pourrez choisir votre paire comme vous le faites habituellement pour une chaussure. Satisfaction garantie.
Vous l'aurez compris, si nous avons décidé de confectionner cette espadrille comme un chaussure, ce n'est pas sans raison. Plus solide, plus confortable, elle sera aussi plus esthétique. Dès lors, le potentiel stylistique s'en retrouve démultiplié. Ces espadrilles, vous pouvez les penser comme des chaussures de plage en toile.
Sur Instagram @atelierpart
30 jours pour changer d’avis
Retour offert
Carte bancaire & Paypal
Option Paiement 3x
Une question ? Une suggestion ?
On vous écoute !