Aller à l’hôtel… A vous aussi, cela parait de l’histoire ancienne ?
Repensez à vos dernières nuits dans votre hôtel préféré. À quels détails étiez-vous sensible ? L’accueil, la restauration, la literie.
Ces trois éléments sont ce que l’on peut appeler les moments de vérité de l’hôtellerie. C’est là que se joue la réputation des meilleurs hôtels et des palaces.
Mais n’y en a-t-il pas un 4ème ?
A l’hôtel, quand on retrouve sa chambre, on fait souvent une chose en 1er : on prend une douche. Et, en en sortant, on se drape dans une serviette que l’on n’a pas chez nous. Rarement voire jamais.
Cette serviette, à chaque fois, on se dit qu’on va s’acheter la même. Puis on rentre à la maison. Et on oublie. Ou alors on cherche. Un peu. Beaucoup. Puis on abandonne la partie. Parce qu’on ne la trouve jamais.
Le linge de bain, c’est essentiel pour se sentir bien dans un hôtel. Et si ça le devenait pour vous sentir bien chez vous ?
Aujourd’hui, donc, on vous plonge dans le savoir-faire de ceux qui font le linge de bain de l’hôtellerie de luxe.
Ce sujet, on l’a creusé à cœur. Pour tout vous en dire.
Tout est histoire de savoir-faire et de secrets bien gardés. Depuis longtemps, hôtels et Palaces ont la mainmise sur les meilleurs ateliers de serviettes du monde. Avec ces ateliers, ils ont créé le savoir-faire du linge de bain hôtelier. Ils l’ont porté au niveau d’excellence qui nous fait fondre lors de nos escapades.
Ce standard de qualité, rares sont ceux qui s’y attaquent. Notamment à cause de son coût. Et aussi par manque de recherche. C’est un peu comme chercher à s’acheter une serviette : on finit par abandonner. Chez Atelier Particulier, cela fait deux ans que l’on cherche. C’est dire.
Nos deux fondateurs, Fulbert et Benjamin, ont fait le constat suivant : manque d’épaisseur, manque de douceur, pas assez moelleuse. Ou trop petite. Il y a toujours une chose qui cloche.
Pour une pièce que tout le monde utilise, pourtant. Vous en possédez plusieurs exemplaires, non ?
Alors ? On a relevé le défi : démocratiser le savoir-faire de la serviette hôtelière et créer pour vous la serviette qui vous rappellera les temps où on pouvait encore aller à l’hôtel.
Dans l’équipe, Fulbert a la mauvaise (bonne ?) manie de regarder les étiquettes des serviettes (et des draps) dans les hôtels où il descend.
C’est comme cela qu’il s’est rendu compte que ce savoir-faire est assez rare. Et qu’il se trouve souvent au Portugal. C’est donc là que la route du savoir-faire nous a conduit. Avec un petit détour pour trouver un coton un peu particulier. Qui représente 1 fleur pour 3.500 fleurs récoltées dans le monde.
La crème du coton.
À la recherche du savoir-faire caché
En 2020, après deux années de recherche – et les désillusions nombreuses dont on vous passe les détails, on a mis la main sur un petit atelier portugais. A quelques encablures de la vallée du Douro et de Porto, mais dans les terres : tout à côté de Guimarães.
Inconnu du grand public, ce petit atelier travaille dans l’ombre pour offrir aux vacanciers et touristes une expérience qui les marquera à vie.
Oui, c’est un spécialiste de la serviette.
Mais de la serviette de luxe, uniquement. Parmi ses clients se trouvent la quasi-totalité des hôtels et palaces les plus prestigieux de Paris.
Une référence.
Ce succès, il le doit à 2 choses : l’expertise des artisans de l’atelier et la discrétion de Domingos., son fondateur. Avec lui, les petits secrets sont bien gardés. A-t-il eu le choix ? Pas vraiment. Pour durer dans cet univers, il faut savoir se faire petit. Pour savoir-faire heureux, vivons cachés.
Domingos n’est donc pas très loquace. À désormais 91 ans, 46 ans après avoir fondé son atelier – en 1974 –, il continue à faire ce qu’il a fait toute sa vie. Chaque jour, il déambule dans les allées de l’atelier pour tout vérifier : la qualité du fil, la confection des serviettes, l’alignement des coutures. Rien ne lui échappe. Et si ce n’est pas parfait, il n’hésite pas à tout faire recommencer.
Si on sait cela, c’est que ses enfants nous l’ont raconté. L’ombre du père n’est jamais loin. Ses 4 filles et 2 fils gèrent désormais l’entreprise. Et ce sont eux nos interlocuteurs.
Il nous a fallu les convaincre de travailler avec nous. Bien sûr, ils n’avaient jamais entendu parler d’Atelier Particulier.
Mais Fatima et le reste de sa famille ont accepté de nous ouvrir leurs portes. Démocratiser et valoriser le savoir-faire, ce sont des notions qui les touchent.
Ils voient en Atelier Particulier une belle opportunité de changement. Et, on ne va pas se mentir. Souvent, les ateliers sont curieux de voir ce que l’on peut faire. Avec nous, chaque fois, ils font un pari qui les amuse.
Aussi, avec leurs vingt artisans, ils ont accepté de nous aider à créer notre serviette de bain.
Qu’est-ce-qu’une grande serviette de bain ?
Commençons par le point de départ. Vous êtes-vous déjà posé la question suivante :
Comment différencier une serviette standard d’une serviette exceptionnelle ?
C’est là que l’expertise de Domingos, transmise à sa famille, a été cruciale.
Nous avions des idées, ils ont des convictions.
Avec eux, nous avons résumé les caractéristiques du linge de bain de luxe en 3 points :
- Une densité de 600g/m2 ou plus
- Un tissage extrêmement serré
- Des bouclettes de 2 millimètres de long minimum
Voici pour le cahier des charges de départ. A partir de là, on a poussé le bouchon un peu plus loin.
On ne se refait pas ;)
On vous raconte tout. En commençant par le coton !
La crème de la crème du coton
Un beau produit commence toujours par une matière de qualité. Pour le coton, l’exigence va par paire : il nous fallait un coton respectueux de normes strictes et aux propriétés qualitatives très précises. Robuste, doux et moelleux.
Pas n’importe quel coton, donc. Nous avons donc choisi un coton labellisé Oeko-Tex et de qualité Supima®. Voici pourquoi.
Le label Oeko-Tex pour les nuls
Le label Oeko-Tex sanctionne et vous assure le respect strict de normes environnementales et sociales éprouvées. Et cela nous a semblé essentiel pour du linge de bain.
Chaque étape du travail du coton est contrôlée pour assurer qu’aucun produit nocif pour la santé et l’environnement n’a été utilisé. La culture du coton se fait sans pesticides. Le filage et la teinture n’utilisent aucune substance chimique controversée.
En plus des règles à chaque étape, le label nécessite des tests en laboratoire qui vérifient une centaine de paramètres de contrôle et reposent sur des normes de contrôle internationales depuis 1992. Ces critères sont revus et corrigés chaque année afin de conserver des normes bien au-delà des exigences nationales et internationales.
Aussi, plus le contact du textile avec la peau est intensif, plus les valeurs limites à respecter sont strictes. Logiquement, pour la serviette de bain, nous sommes sur les normes les plus resserrées de la certification.
La certification, c’est bien. Mais cela ne donne pas d’âme au coton, ni ne dit rien sur sa qualité.
C’est pourquoi nous ne nous sommes pas arrêtés là. Il nous fallait un coton Oeko-Tex. Mais il nous a fallu faire un stop aux États-Unis pour trouver le coton Oeko-Tex au niveau de qualité que l’on souhaitait.
Et, plus précisément, à Bakersfield en Californie.
Qu’est-ce qui explique le succès de Levi’s depuis des décennies ?
La qualité de son coton Made in USA ! Cette réputation n’est pas usurpée. Car c’est aux États-Unis, entre la Californie et le Texas, qu’est cultivé l’un des cépages de coton les plus prestigieux : le coton Pima.
Le Coton Pima est une variété de coton qui a pour particularité de posséder des fibres 30 à 40% plus longues qu’un coton classique.
Et, comme pour une laine, la longueur est gage de bonne santé de la fibre. Ce qui garantit directement la solidité et la douceur du coton.
Dans la famille Pima, il y a la crème de la crème : le Superior Pima, souvent appelé Supima®. Des fibres extra-longues qui sont sélectionnées sur 1 fleur de Pima sur 100. C’est lui que l’on a choisi.
Bien plus qu’un fil de coton
Une fois le coton en main, nous sommes retournés au Portugal. Sur les conseils de Domingos, nous sommes allés à la rencontre d’un filateur qui se trouve à quelques kilomètres de chez lui : Inovafil.
Inovafil est une jeune filature qui a mis au cœur de son savoir-faire l’innovation. Chaque année, cet atelier rivalise d’ingéniosité pour repousser les limites des matières naturelles qu’elles travaillent.
Son terrain de prédilection ? Le coton Supima et l’ortie (oui oui, l’ortie).
Preuve de son savoir-faire, Inovafil a été récompensé en 2017, 2018 et 2019 par la CITEVE, l’institut technologique portugais pour les matières textiles.
Dernier exploit en date ? Filer un fil d’ortie aussi doux et soyeux qu’une laine mérinos.
Plus que les récompenses, on a été séduit par la simplicité des équipes d’Inovafil et leur passion pour la technique.
Avec eux, on était certain d’obtenir un fil de coton qui donne vie à un tissu naturel mais aussi technique. Donc, très absorbant et résistant. À titre d’exemple, notre serviette peut absorber jusqu’à 1L d’eau par mètre carré. Le tout, sans ajout de matière chimique.
Le résultat ? Notre collection de bain Oeko-Tex et Supima® !
Un coton qui respecte les normes les plus strictes et d’un grade de qualité indépassable.
Une densité de 600g / m2.
Des bouclettes de 3 millimètres de hauteur.
Toute une histoire de bouclette
Domingos et ses artisans nous ont expliqué l’importance des bouclettes dans une serviette.
Il existe deux grands types de bouclettes. La courte et l’extra-longue. La première aura un toucher plus dur et authentique. Dans les hôtels, on l’utilise principalement pour les petites serviettes d’invités.
La bouclette extra-longue sera elle dédiée aux grands formats. Elle apporte la douceur et le moelleux tant recherché par les hôtels, Palaces et Spa. Aussi, avec une extra-longue bouclette, la serviette est plus confortable et absorbante.
Et elle sèche plus vite car sa surface est plus facilement aux prises avec l’air. Il fallait y penser !
La Collection de Bain Oeko-Tex & Supima® – une histoire de couleurs
Une fois notre collection créée, il nous a fallu la décliner en couleurs. On pensait que ce serait le plus facile…. Eh bien non ! Il nous a fallu faire une bonne centaine de tests sur des petits bouts de serviette – des « lab dips » – pour arriver aux 4 coloris que l’on souhaitait.
La couleur la plus difficile ? Le blanc !
Le blanc que l’on trouve partout ne nous plait pas. C’est une espèce de blanc hôpital qui nous angoisse.
Aussi, nous avons fini par trouver, avec Domingos et ses équipes, le bon ton de blanc. Nous y avons mis une touche d'ivoire pour qu’il soit chaleureux. Tout en restant éclatant.
Pour les 3 autres coloris, nous avons joué avec notre Pantonier. Avec une seule envie : proposer des coloris dans notre temps mais dont on ne se lassera pas demain. Aussi, nous avons créé :
- Un Bleu Nuit
- Un Rose Blush
- Un Vert Tilleul
Au global, nous nous sommes assurés que les 4 coloris puissent se marier entre eux, pour que vous puissiez les faire correspondre à votre salle de bain !
Comment choisir et entretenir votre linge de bain ?
Depuis que nous avons lancé Atelier Particulier en 2013, on a remarqué que le commerce conventionnel nous a donné de mauvaises habitudes.
Notamment celle de consommer pour jeter.
Ici, avec cette collection, on souhaitait inverser la situation.
Tout, dans cette collection, est pensé pour résister de nombreuses années. Le tissage dense et le poids du coton d’abord. Mais aussi sa résistance au lavage. En l’occurrence, notre serviette est préparée pour résister aux lavages des blanchisseries industrielles. Soit à des températures de 75°.
Vous n’avez donc aucun risque de voir votre linge gondoler, perdre en taille ou poids au fil des lavages.
Rendez-vous jeudi à 10h sur atelierparticulier.com
Vous aussi vous souhaitez vivre la vie d’hôtel au quotidien ?
Alors on vous donne rendez-vous jeudi à 10h sur l’e-shop.
Notre Collection Bain inclura une serviette XXL, une serviette classique, un peignoir, des serviettes invités et un tapis de bain. Elle sera disponible en précommande pendant 10 jours.
A jeudi !
Fulbert, Benjamin & l’équipe AP
